Le printemps est là ! Pour célébrer l'espoir et la régénération de la vie, les éditions Luz ont sélectionné trois photographies d'Helena Corrêa de Barros comme point de départ pour imaginer sa nouvelle collection capsule : "Entre poésie et imagination"- une collection de 3 coussins décoratifs.
Mais tout d'abord, laissez-moi vous présenter Helena :
Contrairement à Artur Pastor, qui a passé la majeure partie de sa vie à photographier le peuple portugais, Helena Corrêa de Barros a surtout documenté ses voyages et son milieu social privilégié.
"Depuis l'enfance, la photographie a été pour moi le passe-temps le plus agréable. Je ne faisais jamais un voyage sans emporter l'appareil photo et, souvent, le plus grand plaisir était de pouvoir prendre des photos : si, pour une raison quelconque, il ne m'était pas possible de le faire, la visite n'avait pas le même charme pour moi."
C'est ainsi qu'Helena Corrêa Barros (1910-2000) décrivait sa passion à la "Revue au service de l'art photographique", en 1955.
Helena Corrêa de Barros a commencé à photographier en noir et blanc en 1924, à seulement 14 ans, avec son père, Fortunato Abecassis, responsable d'entreprises comme Abecassis, Lusalite ou Companhia de Seguros Mundial.
C'est ainsi qu'Helena Corrêa Barros (1910-2000) décrivait sa passion à la "Revue au service de l'art photographique", en 1955.
Helena Corrêa de Barros a commencé à photographier en noir et blanc en 1924, à seulement 14 ans, avec son père, Fortunato Abecassis, responsable d'entreprises comme Abecassis, Lusalite ou Companhia de Seguros Mundial.
Elle faisait partie du 6 × 6 Foto-Clube, de Lisbonne, grâce auquel elle a participé à plusieurs salons nationaux et internationaux (expositions/concours de photographie, ouverts aux amateurs et aux professionnels), étant, dans de multiples cas, la seule femme portugaise à y participer. Toujours avec le Foto-Clube 6 × 6, elle a effectué plusieurs voyages au Portugal, spécialement destinés à la photographie. N'oublions pas qu'à l'époque, les clubs photo étaient le moyen privilégié de faire et de montrer la photographie.
Plus de 70 ans consacrés à dépeindre des voyages, des personnes et des "moments uniques", comme elle appelait sa façon préférée d'enregistrer des images dans lesquelles "le mouvement, l'effet de lumière ou la position" étaient parfaitement combinés.
"Atteindre un tel moment, en combinant beauté et bonne technique, est l'idéal en photographie. Ces moments sont rares et apparaissent par hasard, même lorsque nous les recherchons... ", a-t-elle raconté dans la même interview.
"Atteindre un tel moment, en combinant beauté et bonne technique, est l'idéal en photographie. Ces moments sont rares et apparaissent par hasard, même lorsque nous les recherchons... ", a-t-elle raconté dans la même interview.
Le résultat de sa passion de toujours est une collection de milliers d'images, qui sont aujourd'hui réparties entre la famille et les Archives municipales de Lisbonne.
Les voyages qu'elle a eu l'occasion de faire depuis l'adolescence, et qui deviendront une constante dans sa vie, l'ont mise en contact avec d'autres cultures et avec des personnes extérieures à son cercle familial. L'Europe est le théâtre d'un grand nombre de ses images, qui témoignent de ses visites dans des villes telles que Londres, Bruxelles, Athènes, Venise ou de ses voyages dans les Alpes suisses, comme les ruines laissées par la Seconde Guerre mondiale sur la rive sud de l'Arno, en Italie. En 1950, elle se rend en Angola, où elle photographie des paysages, de grandes entreprises, des travailleurs ou l'agitation des marchés. Deux décennies plus tard, elle se rend en Asie, où elle prend des images de Hong Kong, du Cambodge, de la Thaïlande et du Japon.
Mais le Portugal est également l'un des thèmes les plus centraux de son travail photographique, illustré par des images de moments familiaux : Praia Grande, Arrábida, Madère...
Ses appareils photo préférés, le Leica M3 et le Leica R4, ont également voyagé avec elle (un équipement exceptionnel pour une photographe qui n'a jamais été professionnelle).
Ses appareils photo préférés, le Leica M3 et le Leica R4, ont également voyagé avec elle (un équipement exceptionnel pour une photographe qui n'a jamais été professionnelle).
La vie est précieuse, la beauté est tout autour de nous, sinon dans la vie réelle, du moins dans nos souvenirs. Alors laissez-vous transporter dans un monde de rêverie avec ces trois coussins où chaque photographie, associée aux illustrations de Louise Lacour, vous apporte réconfort et imagination.
Découvrez la collection ici !
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Sources :
Journal Publico & webzine Executiva, Fascínio da Fotografia
Photographies :
Photographie Arquives Lisbonne & photos de famille